Par Max Lalonde
Je me suis profondément attaché aux Laurentides dans les dernières années. En passant du temps à Saint-Sauveur, en travaillant et animant des évènements à Tremblant, j’ai vraiment fait une place de choix dans mon cœur à ce magnifique endroit. Au début de ma carrière radio, je faisais l’aller-retour Montréal – Val-d’Or sur une base assez fréquente. Je me souviens très bien, à chaque fois que j’empruntais la 15, que je dépassais les « Portes du Nord », je me disais sans cesse : « Les gens qui vivent ici doivent tellement être bien ! » C’est un peu le sentiment que me procure la région chaque fois que j’y dépose mes valises. Être bien…
Quand la proposition de Tourisme Laurentides est arrivée, quand on me demandait de partir à l’aventure avec mes clubs et mes polos colorés dans les montagnes Laurentiennes, la réponse fût immédiate : « EUH OUI! »
Premier arrêt : Hôtel & Spa Mont-Gabriel
Premier arrêt : le golf de l’Hôtel & Spa Mont-Gabriel ! Je veux commencer par dire que je suis fâché. Fâché de ne pas avoir mis les pieds sur ce merveilleux terrain avant. J’ai 33 ans. Je joue au golf depuis que j’ai 12 ans, et c’était mon premier tour de piste sur ce parcours montagneux qui offre des points de vue uniques.
Je me confesse, je ne suis pas un « grand fan » des terrains de montagnes. En fait, j’aime les terrains, mais je n’aime pas le fait que majoritairement, tout est mal indiqué… Attendez, en fait, rien n’est indiqué. Tu embarques sur le tertre de départ, et comme dans la construction à Montréal, il y une demie pancarte pas claire. Pour le reste : « Arrange toi l’grand! ». Pas à Mont- Gabriel. Oui, c’est un terrain montagneux. Oui, il y a plusieurs coups qui se jouent à l’aveuglette, mais chaque trou est expliqué et décortiqué sur chaque tertre de départ, et ça, c’est un gros OUI! À cela je dis bravo.
Je dis bravo également à la façon qu’on a, dans l’esthétisme du terrain de te faire sentir ailleurs qu’au Québec (un style de Torrey Pines en Californie). Les arbres sur les trous 14,15 et 16 sont taillés en hauteur, ce qui libère les côtés des allées qui nous offrent un coup d’œil bien différent que ce qu’on voit dans la région.
Je dis bravo au 7e trou. Un trou « feel good » comme j’aime les appeler. Une normale 4 de 305 verges avec un important dénivelé qui permet, sur un solide coup de départ d’atteindre le vert en un. On a besoin, nous les golfeurs amateurs, de ce genre de trou! C’est excellent pour l’estime ! Mon ami Anthony à atteint le vert en un. Moi, ma balle s’est retrouvée dans … euh… ce n’est pas si important dans l’fond…
Où est le coin photo sur le parcours du Mont-Gabriel? Sur le vert du 9e. Quelle vue! Les Laurentides, les montagnes, la nature dans toute sa splendeur. Vraiment, on en oublie quasiment les fosses géantes qui protègent parfaitement le fanion.
Je me promets de retourner sur ce terrain et pas rien qu’une fois. Pour la qualité du terrain, pour le défi de golf qu’il représente et aussi pour jaser avec Lise, la gentille préposée au Tee-Bar après le trou #10. Elle vous prépare avec amour les meilleurs hot-dogs de golf des Laurentides, et ce depuis 11 ans. C’est rare que je mange des hot-dogs, en passant. C’était vraiment dans le but de pouvoir vous en reparler dans cet article….
En terminant, je vous dirais que la surprise ne s’arrête pas au golf. Les installations de l’hôtel sont impressionnantes. Piscine intérieure, piscine extérieure, spa, sauna, terrain de tennis, terrain de Shuffleboard, bar aux abords de la piscine extérieure. On se sent en vacances dès qu’on y met les pieds. C’était un après golf plus que parfait. Le combo golf-piscine-grosse bouffe-spa-dodo est vraiment à considérer !
Deuxième arrêt : Hôtel du Lac-Carling
Deuxième arrêt : le golf de l’Hôtel du Lac-Carling ! Les Laurentides, c’est 22 000 km2 d’activités et d’endroits à couper le souffle… 22 000! Imaginez comment c’est vaste, varié et surprenant. À 55 minutes de voiture du Mont-Gabriel, à Grenville-sur-la-Rouge, se trouve le magnifique Hôtel du Lac-Carling et son renommé club de golf! J’étais heureux d’y retourner, vraiment.
C’est un terrain que j’aime beaucoup. Pour pleins de raisons : on propose une variété de distances de tertres de départ, les verts sont toujours A1 et c’est le genre de terrain ou tu dois jouer du « smart golf » pour avoir du succès. Bref, c’est un terrain sur lequel on devient un meilleur golfeur.
Si vous réussissez à l’attraper au vol, essayez de piquer un brin de jasette avec Luc Dupont-Hébert le directeur du golf. C’est une encyclopédie du golf. Et surtout, il aime profondément ce sport. Il porte une attention particulière à la qualité de son terrain, au bien être des golfeurs, et souvent, ça peut faire une différence MAJEURE dans une journée de golf. Il me racontait qu’avec l’été de canicule qu’on à connu, il n’était pas rare qu’il se rende sur le terrain porter des bouteilles d’eau aux golfeurs. Imaginez. Il fait 42 degrés, vous êtes à sec, et quelqu’un vient vous porter de la Eska! Ça doit être assez pour ne pas résister à l’envie de le prendre dans vos bras !
Revenons au golf. Ça vaut le détour. Ce genre de terrain vous sort de vos habitudes, même si les verts sont majoritairement tous élevés, bien protégés et que quelques tertres de départ sont en hauteur, dans les allées, la plupart du temps vous aurez les pieds droits. Vous pourrez attaquer les drapeaux car les verts sont très réceptifs.
Au 16e, le peu d’espace que vous avez pour envoyer la balle sur votre coup de départ va assurément jouer avec votre « mental ». Le genre de trou qui te procure un sentiment de satisfaction énorme quand tu réussis à l’envoyer exactement là où elle doit aller!
J’aime beaucoup le 18e trou. J’aime finir avec une normale 5. La rigole qui protège le vert change le plan d’attaque. C’est intéressant de devoir calculer précisément le point d’atterrissage de la balle.
Prenez du temps à la fin de la ronde pour admirer le lac derrière le « clubhouse ». Belle place. Vraiment !
Merci!
Vous savez, on peut jouer au golf partout dans le monde. Partout, mais quand on peut le faire proche de la maison, et qu’on a quand même l’impression d’être ailleurs, d’être en vacances, pourquoi ne pas sauter sur l’occasion !
Visionnez ma vidéo Instagram de mon expérience dans les Laurentides.
Allez-y! Sortez, golfez !
Par Max Lalonde
Né à Terrebonne, Maxime Lalonde est un animateur de métier. À 32 ans, il cumule déjà plusieurs expériences professionnelles significatives. En 2005, Max devient GO pour le 96,9 CKOI, puis à 22 ans, il prend l’animateur matinal de la station Radio Énergie 102,7 à Val d’Or en Abitibi. Près de 3 ans après, on lui offre un poste de co-animateur sports et humeur de l’émission matinale « Y’a d’ces matins » sur NRJ Sherbrooke. Après 6 ans de co-animation Max se voit confier le poste de « Morning Man » pour la station. Il prendra alors les commandes de DEBOUT L’ESTRIE, émission qui trônera au sommet des côtes d’écoutes pendant tout le temps où Max y sera.
À la télé, c’est avec TVRM, la télévision communautaire de sa ville natale qu’il effectuera ses débuts. Par la suite, en 2014, il fait son entrée à RDS comme chroniqueur pour l’émission le 5 à 7, où il présente des chroniques ludiques sur le monde du golf. Remarqué par Benoit Gagnon, il est engagé comme chroniqueur sur l’émission Trucs et Cie présentée sur les ondes de V Télé.