Pour cette 4e montagne de notre tournée, je suis partie avec les plus beaux garçons de la terre. J’ai deux objectifs : avoir du plaisir avec mes fistons, mais aussi que petit fiston fasse du ski sans harnais. Il est tout sourire, ça augure bien.
Le Centre de ski Vallée-Bleue n’a pas changé depuis son ouverture en 1963. Son look kitsch est tout à fait charmant. Le chalet est petit, mais chaleureux avec son feu de foyer et ses grosses tables en bois. Si ce n’était de ce groupe scolaire de la Floride qui prenait évidemment beaucoup de place (par le nombre je veux dire), nous aurions été dans le meilleur chalet visité à date. Un chalet où on ne peut jamais perdre les enfants de vue : le bonheur pour les parents!
Fils ado doit enfiler des skis pour la première fois en huit ans parce que tous les snowboards sont loués (et parce qu’il ne s’était pas organisé avec son père pour récupérer le sien non plus…) On commence donc par une petite descente de la pente école. Mais il y a tellement de monde que je n’ai pas de mal à convaincre fiston d’aller sur la montagne. Il est avec son grand frère après tout; il doit l’impressionner.
Pendant la première moitié, il a confiance, il sourit, tout se passe à merveille. « Je sais que je suis bon parce que tu m’as dit que je faisais ça comme un pro. Ça me donne confiance. » Je suis certaine que c’est dans la poche. Mais ça se gâche. Je ne sais pas pourquoi, il se met soudainement à se fâcher, à douter et à dire de lui qu’il est nul. Peu importe la patience, l’amour et les mots d’encouragement que je déploie, rien n’y fait. Il y a des jours comme ça… La piste qui le réconciliera un peu c’est le Sentier des frimousses. La pente douce, le bois et les panneaux d’animaux l’amusent beaucoup.
Je commence à croire que fiston aime le ski pour le lunch qui vient avec. On se paie la traite avec des hotdogs toastés, frites et rondelles d’oignon. La cafétéria offre aussi un menu du jour si vous n’avez pas envie de ces classiques.
Je retiens de cette journée de ski la variété des pistes, sans doute le plus grand nombre que j’ai vu pour une montagne de cette grosseur. J’ai aussi beaucoup aimé le fait que les pistes n’étaient pas trop larges, nous protégeant du vent lors de cette journée froide. On skiait en toute intimité à travers les grands sapins.
Pascale Langlois, blogueuse scouich.com
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