On est choyés pour cette 3e journée de ski : une petite neige tombe depuis tôt le matin. Combinée aux quelques centimètres du week-end précédent, c’est suffisant pour complètement changer les conditions de ski. Il n’y a pas à dire, il n’y a rien comme la neige fraîche pour skier. Surtout pour les petits qui apprennent : c’est plus facile de faire des virages, de freiner et ils prennent moins de vitesse.
Un beau matin, donc, pour que fillette remonte sur ses skis. Elle choisit des jujubes à la cerise comme monnaie de négociation. Je sais, je suis une mère indigne qui bourre ses enfants de sucre. Mais que ceux et celles qui ne l’ont jamais fait me jettent la première barre de chocolat. En attendant, je me base sur le principe qu’un nouvel apprentissage doit se faire dans le plaisir. Et les bonbons, c’est du plaisir.
Une fois de plus, je dois louer des skis puisque mes miniskis ne sont pas admis. Mais oh! bonheur, la boutique vend des skis usagés à un prix plus que compétitif. L’aimable jeune homme me propose donc une paire de Salomon à un prix qui ne me fait pas hésiter deux secondes. Si bien que j’ai décidé d’acheter des skis pour fiston aussi. Un investissement qui sera rentable dès notre prochaine journée sur les pentes.
Sur la pente école de Belle Neige, des bouts de chou plus jeunes que fillette suivent un cours. Elle les regarde faire et apprend. Ça ajoute à son plaisir de pouvoir partager la piste avec des copains. Mais ce n’est pas bien long avant que nous nous retrouvions seules sur la petite pente. Au bout d’une heure, fillette commence à trouver l’exercice redondant. Même ses jujubes durement gagnés ne sont plus suffisants. Nous rentrons donc pour une pause dîner.
La cafétéria offre les classiques hot-dogs et compagnie, mais aussi un menu de la semaine plus varié et des options santé. À moins de 10 $, le menu comprenant soupe maison, repas et dessert est une très bonne option. J’opte pour le sandwich à la viande fumée, mais la crêpe jambon-asperge était bien tentante. Fillette est au paradis avec son grilled cheese et son Jell-O rouge. Ne manquez surtout pas les soupes réconfortantes.
Pour l’après-midi, nous avons un gros programme : le sentier des toutous. Fillette est trop contente de pouvoir grimper dans les grands sièges. Elle est tellement enthousiaste d’aller voir le fameux sentier des toutous qu’elle garde le sourire même lorsqu’elle tombe. Et là, le moment magique : cachés dans les bois, des centaines de toutous en guirlande, en vélo et dans les arbres. Il y en a partout! « Regarde maman, un lapin! Shrek! Un gros singe! » Une belle petite pente douce qui permet de regarder doucement tous les toutous. À la sortie, la piste facile est quand même un peu plus accentuée et on prend de la vitesse, au grand plaisir d’Alice. Je dois lui répéter sans cesse de faire sa pointe de tarte pour ralentir. Mais je ne suis pas certaine qu’elle le veuille vraiment…
Dans l’après-midi, des étudiants des alentours envahissent les pistes. Les gestes dangereux sont réprimandés, mais il faut que jeunesse se passe. Dans le télésiège devant moi, les jeunes se taquinent et lancent lunettes et bâtons en bas. Je dois dire que leur plaisir est bien contagieux.
Belle Neige est définitivement une montagne facile. Si bien que je me suis aventurée sur les pistes diamant et double diamant, ce que je n’avais jamais fait. C’est parfait pour les débutants et pour les familles qui souhaitent faire du ski tranquillement. Et je vous défie de faire décrocher les enfants du sentier des toutous.
Astuce : en haut des pistes se cache le Refuge. Une petite salle où vous pouvez apporter votre lunch et manger tranquille. Pas de toilettes par contre.
Bon ski!
Pascale Langlois, blogueuse scouich.com
Qui est Pascale Langlois, cliquez ici.
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