La randonnée pédestre avec les enfants, c’est dans les Laurentides que ça se passe!

Par Pascale Langlois, Scouich

Faire de la randonnée pédestre avec des enfants, comment les y intéresser? Ce n’est pas toujours facile. Pour éviter qu’ils ne se découragent ou manquent de patience, il faut piquer leur intérêt. Dans les Laurentides, il y a de nombreux parcs qui ont trouvé la recette pour les faire marcher et bouger! Nous voilà donc sur la route pour découvrir le parc régional de la Rivière-du-Nord.

Ça commence par une séance de nourrissage de canards et de truites. Les voir se chamailler quelques graines est tout à fait divertissant. Les enfants sont réjouis et en redemandent déjà.

Ça se poursuit avec la traversé du marais avec un long pont flottant. Puis on débouche sur les îles qui cachent des pêcheurs et un sentier d’hébertisme. À notre arrivée, Dany, le responsable du service à la clientèle, était fier de nous montrer le nouveau parcours construit pendant l’hiver. « On est pas mal polyvalents ici. On a un projet, on trouve des images et des vidéos et on le fait. » Mes cocos sont au paradis : plein de défis et d’endroits où grimper. Maintenant qu’ils sont conquis, on peut entreprendre les « vrais » sentiers.

À l’accueil, on nous avait conseillé de prendre une boucle à l’ombre qui nous mène aux chutes Wilson et à l’ancien barrage. Sur la route, on croise la boucle des arts où se trouvent des sculptures faites à partir du bois que la rivière a laissé sur ses berges. Puis il y a la boucle des sens où on nous invite à suivre, les yeux fermés, une corde dans le bois afin de mieux écouter et sentir ce que la forêt nous offre. Un beau défi!

Nous avons déjà quelques kilomètres dans les pattes mais les troupes ont toujours un bon moral, attendant la prochaine surprise. C’est la rivière qui se dévoile de plus en plus à nous. On fait des arrêts sur les rochers à jouer avec des branches et les courants. L’été a été tellement sec que nous avons un immense terrain de jeu sécuritaire.

C’est maintenant au tour des chutes Wilson d’apparaître. Celles qui ont permis d’avoir un barrage électrique pendant quelques décennies.

Le sentier s’éloigne maintenant un peu de la rivière. On l’entend toujours mais on ne peut plus jouer avec elle. C’est ici que la négociation avec les troupes commence. La carte des sentiers recueillie à l’accueil et les panneaux indicateurs sont bien faits et permettent d’encourager les enfants. Fiston a la charge de la carte maintenant et nous dirige, ce qui permet d’éviter la question «Quand est-ce qu’on arrive? ».

Si bien que nous y voilà, au bout de la boucle, sur un belvédère construit sur l’ancien barrage. Dans la forêt, on croise encore quelques vestiges de ce barrage comme un immense tuyau et une tour ressemblant à un château d’eau. Ça aussi, ça permet de changer les idées et d’oublier qu’on marche depuis quelques kilomètres.

En tout, nous aurons marché environ 7 kilomètres. Sans doute plus puisque mes cocos ont réclamé une deuxième tournée d’hébertisme sur les îles. Les sentiers sont accessibles et avec peu de côtes ce qui permet de garder les forces. Nous sommes rarement à plus d’un kilomètre de l’accueil ce qui nous permet à tout moment de rebrousser chemin sans trop de difficultés. La boucle de l’autre côté de la rivière nous aurait menée au parc linéaire le P’tit train du Nord et là, ce sont mille autres possibilités qui s’ouvrent pour les plus grands et les plus sportifs.

Au retour, les petits dorment déjà à Blainville. Il est 18 h 30. À notre arrivée à la maison, ils sont allés directement au lit à 19 h 30. Je crois qu’on peut dire que c’est mission réussie!

Par Pascale Langlois – Scouich

Maman 3X, blogueuse voyage et plein air, j’écris, je souris, je cours, j’essaie d’être une sirène et je ris fort.