Parc régional de la Rivière-du-Nord

Par Mélissa Vaillancourt

Situé à quelques mètres de la sortie 45 à Saint-Jérôme, le parc régional de la Rivière-du-Nord est l’endroit idéal pour se dégourdir les jambes. Avec ses majestueuses chutes, ses jeux d’eau, son parc d’hébertisme au sol, ses sentiers de marche et de vélo, ses canards et ses truites mouchetées, vous ne regretterez pas de vous y être arrêtés!

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Jeudi 16 juin – L’été est bien installé et les classes sont presque terminées. Je profite de cette belle journée pour sortir Léon de l’école et Stella de la garderie pour découvrir le parc régional de la Rivière-du-Nord.

Notre visite du parc débute au pavillon Marie-Victorin, où l’on peut louer vélos et cannes à pêche ou acheter collations et nourriture pour canards et poissons. Responsable du service à la clientèle, Dany nous accueille chaleureusement. Il sera notre guide pour la journée. Pêche, randonnée pédestre, hébertisme, vélo, jeux d’eau… il nous a préparé une journée remplie d’activités. Juste avant de sortir, il nous guide vers une baie vitrée où sont empaillés tous les animaux que l’on peut apercevoir dans le parc: écureuil, hibou, castor, loutre, grenouille, geai bleu, grand héron… les enfants sont très impressionnés.

Cannes à pêche en main, nous partons à la découverte du parc. La journée est radieuse, pas un nuage à l’horizon. Premier arrêt: l’étang, où une trentaine de canards pataugent gaiement. Dany nous propose de les nourrir avec un mélange à base d’avoine et de graines. Léon prend de la nourriture dans ses mains et les attirent vers lui instantanément. Stella reste un peu à l’écart, il faut dire qu’elle a toujours été un peu craintive avec les animaux.

Nous poursuivons notre randonnée de l’autre côté de l’étang. Un petit quai s’avance dans l’eau et permet de voir des dizaines de truites mouchetées, arc-en-ciel et brunes à la surface. Léon et Stella s’amusent à lancer de la moulée: les poissons sautent vivement pour engloutir chaque petite boule. Dany nous explique qu’à tous les printemps, l’étang est ensemencé d’environ 1 000 truites. La pêche y est par contre interdite, sauf pour ceux qui voudraient participer à l’activité d’initiation à la pêche offerte par le parc.

Nous poursuivons notre marche sur une longue passerelle qui traverse un milieu humide jonché de quenouilles. Au passage, nous apercevons un carouge à épaulettes et plusieurs papillons. Les enfants sont captivés par ces derniers et tentent de les attraper. En bonne exploratrice, Stella a apporté son filet à papillons.

Nous traversons ensuite un petit pont qui nous mène sur une île au milieu de la rivière. La vue paisible et le doux son des rapides nous inspirent un temps d’arrêt.

À quelques pas de là, se trouve le site de pêche. Dany enfile les vers de terre sur les deux hameçons. Léon tire sa canne à pêche au loin tandis que Stella laisse tomber tout son fil à l’eau devant elle. Il fait si beau, nous nous doutons bien que les poissons ne mordront pas. Mais on persiste à tenter notre chance, appréciant la tranquillité des lieux et la simplicité de l’activité. Je suis toujours agréablement surprise de constater à quel point les enfants sont calmes lorsqu’ils sont concentrés. Aucun poisson ne viendra mordiller nos vers de terre. Et c’est presque tant mieux car Léon peine à voir mourir les poissons qu’il pêche. Il préfère les remettre à l’eau.

Nous rejoignons ensuite le site d’hébertisme, à quelques pas de là. Une quinzaine de jeux formés de cordes, de billots et de tunnels mettent au défi les petits comme les grands. Équilibre et motricité sont de mise! À chacune des stations, un écriteau explique le jeu et indique les consignes. Tandis que Léon relève la plupart des défis sans assistance, Stella, qui veut également tout faire, aura besoin d’aide pour 90 % d’entre eux.

 

 

 

 

 

 

 

 

Midi sonne et les enfants sont affamés. Nous retournons vers l’accueil pour manger près des jeux d’eau. En cinq minutes, ils ont englouti leur sandwich et se précipitent dans les jeux. Stella me parlera longtemps du sapin, de la grenouille et de la feuille de ces jeux rafraîchissants. « On peut en avoir chez nous » me demande-t-elle?

Après avoir déposé nos cannes à pêche à l’accueil, nous repartons sur deux roues… enfin presque. Pour la première fois, Stella fera l’expérience du vélo girafe. Bordé de feuillus et de conifères, le somptueux sentier des Pins descend vers le lit de la rivière. Un pont nous permet de traverser de l’autre côté de la rive et d’admirer les chutes Wilson qui tombent en cascade.

De l’autre côté, de nombreux visiteurs profitent de la beauté et de la fraîcheur des lieux. Le sentier Wilson nous permet de remonter en amont des chutes, où une longue section de roches plates jonche la rivière. Nous nous y arrêtons pour souffler un peu. Du haut de ses quatre ans, Stella ne s’avère pas un poids plume et Dany aura eu son petit défi de la journée!

Au bord de la rivière, les enfants prennent plaisir à marcher sur cette surface inégale et à toucher l’eau étincelante. Petits menés viennent fouiner la surface de l’eau. Au loin, amoureux et petites familles pique-niquent et prennent un bain de soleil.

Nous terminons notre visite sur le sentier des arts où une dizaine de sculptures de bois parsèment le paysage. L’artiste sculpteur Michel Giroux a fabriqué différents personnages et animaux à l’aide de bois de rivage (branches et de brindilles). Le résultat est sublime et les enfants en redemandent.

Nous reviendrons très prochainement au parc !

Cette journée a été rendue possible grâce à Tourisme Laurentides et au regroupement des parcs des Laurentides.

 

Texte et photos par Mélissa Vaillancourt
Mélissa est journaliste de voyage, professeure de yoga et maman de trois jeunes enfants. Par écrit ou par vidéo, elle nous partage ses passions et ses découvertes sur son blog melissavaillancort.info. Mélissa enseigne aussi le SUP et est ambassadrice pour Lululemon Dix30.