Par Mélissa Vaillancourt
Sentiers de marche en forêt, jardin aquatique, étangs de pêche, labyrinthe, pataugeoire, lac et centre équestre, les enfants ont beaucoup à faire au parc régional Bois de Belle-Rivière. Ce parc est un véritable petit bijou pour les familles en quête de nature et de rafraîchissement !
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24 juin – En pénétrant le parc, un sentiment de vacances me submerge. L’école est officiellement terminée au Québec et c’est aussi le jour de la Saint-Jean-Baptiste. Plusieurs familles s’installent tranquillement à l’ombre, tandis que les enfants sautent déjà dans le petit lac bordé de sable fin.
Près de l’accueil, déjà, les enfants s’amusent à attraper les papillons. Heureux d’être en sortie avec toute la famille, mes trois petits mousquetaires s’égayent de tout et de rien. Plusieurs chiens (en laisse) sont aussi venus faire la visite du parc: dalmatien, dogue allemand, terrier et même un bulldog, le parc semble être une destination appréciée des propriétaires de chiens. Candidement, Liliane cours d’un chien à l’autre pour les flatter.
Nous débutons la journée avec une petite marche à travers la forêt de feuillus. Au total, six sentiers de marche, de 0,1 km à 7 km, sont accessibles, dont un pour les chevaux. Nous optons pour le sentier principal, celui qui mène vers les étangs de pêche. Liliane dans la poussette, Stella dans la brouette, nous avançons d’un pas léger sur un petit sentier de roches concassées.
En une dizaine de minutes, nous rejoignons le jardin aquatique. Poissons rouges, nénuphars, têtards, libellules, papillons, les enfants s’émerveillent devant tous ces petits êtres vivants qui nous entourent.
Tandis que Stella et Léon sautent d’une roche à l’autre, Liliane est épatée par les milliers de têtards au bord de l’eau. « Ça va faire beaucoup de grenouilles »?, s’enquit Léon les yeux interrogateurs. Du haut de ses deux ans, Liliane en prend une poignée dans sa petite main, en écrase quelques-uns sans dédain. « Doux, doux Lili! » s’indigne Léon.
Un peu plus loin, trois étangs de pêche invitent petits et grands à sortir le poisson de l’eau. Pour 20 $, on a l’accès au parc du pêcheur, la possibilité de pêcher un maximum de 3 poissons, les appâts au maïs, le service d’éviscération et un sac avec de la glace pour les ramener. Pour un léger supplément de 7 $, on a également la canne à pêche. Il faudra cependant attraper ces dernières si l’on veut les manger! Nous prenons deux cannes à pêche avant de s’installer devant l’un de ces petits plans d’eau opaque. Au bout de cinq minutes, voyant qu’aucun poisson n’ait voulu mordre à l’hameçon, Léon et Alexis changent d’étang.
Nous attendons et attendons. À deux reprises, Alexis sent qu’un poisson mord, mais sans succès, ils réussissent à s’échapper. Je demande à Léon de me prêter sa canne à pêche en le taquinant: « Je vais te montrer comment pêcher moi » ! Au bout de ma 5e lancée, la chance me sourit et je sors le premier poisson! Les enfants sont fous de joie, ils sautent partout!
Léon reprend sa canne à pêche. Je lui répète: « lorsque tu sens que le poisson mord, donne un petit coup et tourne le moulinet le plus rapidement possible pour ne pas le laisser s’échapper ». Peu de temps après, mon petit monsieur de six ans réussit à en attraper un! Quelle fierté! Puis ce sera au tour d’Alexis.
Pendant ce temps, Liliane, notre petite animalière s’amuse à les flatter. Doux, doux, leur chante-t-elle. Si elle savait… au total, nous réussirons à en sortir six, la limite permise pour nous aujourd’hui. La préposée nous propose gentiment de les dépecer. C’est avec grand plaisir que nous les partagerons avec nos amis ce soir sur le BBQ.
Midi sonne, le soleil est chaud. Nous nous installons près de la pataugeoire pour un pique-nique. Mais avant le lunch, une saucette s’impose. Avec un immense bonheur, ils plongent dans l’eau rafraîchissante. Deux sauveteurs surveillent le plan d’eau. Quel plaisir de pouvoir les laisser s’amuser dans l’eau sans danger!
Après le lunch, les enfants courent au parc un peu plus bas. Des balançoires et structures de jeux leur permettent de grimper, de tourner et de courir.
Le soleil d’après-midi se fait de plus en plus chaud, les enfants insistent pour se baigner à nouveau. À deux pas, le lac d’un faible turquoise attire tous les enfants. L’eau est opaque et sent le chlore. Le sauveteur nous explique qu’en réalité, le lac est plutôt comme une grosse piscine. Au centre, un filtre nettoie l’eau et la rejette à l’extrémité du lac par une petite chute. Parfait pour les petits baigneurs!
Il me faudra plusieurs arguments pour convaincre ma troupe de sortir de l’eau. Mais l’activité suivante est de taille: l’équitation. À une centaine de mètres, un petit centre équestre invite les familles à s’initier au sport. À ma grande surprise, les trois enfants acceptent de monter sur les chevaux : Liliane avec Alexis, Stella avec moi et Léon tout seul sur son cheval. Nous faisons cinq tours de piste en compagnie de trois guides qui tiennent les rênes.
Quelle belle façon de terminer la journée! Crevés, les enfants peinent à se rendre à l’auto. La sieste sera longue et bonne!
Cette journée a été rendue possible grâce à Tourisme Laurentides et au regroupement des parcs des Laurentides.
Texte et photos par Mélissa Vaillancourt
Mélissa est journaliste de voyage, professeure de yoga et maman de trois jeunes enfants. Par écrit ou par vidéo, elle nous partage ses passions et ses découvertes sur son blog melissavaillancort.info. Mélissa enseigne aussi le SUP et est ambassadrice pour Lululemon Dix30.