En ce vendredi 19 février, journée pédagogique, le soleil est au rendez-vous, tout comme notre bonne humeur. Malgré le mercure qui affiche -20oC, nous nous réjouissons à l’avance de cette belle journée d’hiver en compagnie de l’ainé de notre famille, Léon, six ans. À peine 45 minutes de voiture et nous rejoignons le Mont Gabriel, montagne de la contrée de Sainte-Adèle.
Dès notre arrivée, la musique aux pieds des pentes nous entraîne dans la joie. Les employés sont gentils et courtois, l’achalandage est à son minimum ce qui n’enlève rien à l’ambiance fort sympathique.
La dame à la billetterie m’offre le spécial du printemps, 65$ pour le reste de la saison, incluant la semaine de relâche. Une aubaine ! La montagne est par ailleurs réputée pour ses petits prix. Le tapis magique est gratuit pour les enfants de cinq ans et moins et seulement 9$ par adulte. Voilà sans doute pourquoi on y retrouve autant de petites familles.
Nous descendons jusqu’à la remontée mécanique un peu plus bas. Enfouie dans une poche zippée, la « GoPasse » ouvre le portillon permettant d’accéder aux chaises. Efficace ! Sur les pistes, plusieurs enfants de tous âges, ainsi que quelques groupes scolaires. On m’indique que les élèves de maternelle et de première année de l’école primaire de Sainte-Adèle viennent skier tous les vendredis. Léon est mort de jalousie !
Attirés par le soleil, nous débutons notre exploration par le versant sud, donnant sur l’autoroute. Deux pistes intermédiaires, celle du Belvédère puis celle de la Tyrolienne nous amènent gentiment au télésiège triple au bas de la montagne. Malgré la pluie des derniers jours, la neige est belle et nos skis (et ma planche) mordent bien. Nous enchaînons sur le même versant avec la Westmount et la Camino del Sol. C’est le coup de cœur absolu. Les arbres forment un tunnel reluisant de glace (bien le seul avantage du verglas des derniers jours) et la piste offre de somptueux virages.
De retour sur le côté nord, Léon est attiré par le tapis magique et son parcours ludique. Un saut, des cerceaux, et un parcours de course… c’est le bonheur! Il en redemande encore et encore jusqu’à ce que nous soyons tous affamés.
Nous prenons donc une pause pour un petit lunch santé à la cafétéria. Le chili, le sandwich sur baguette (et la poutine, je l’avoue !) nous comblent de joie. L’ambiance est agréable et les grandes fenêtres nous laisse profiter des derniers rayons de soleil avant que ce dernier ne tire sa révérence.
De retour sur les pistes, nous nous concentrons sur le versant principal et parcourons la Zig Zag, la Normandin et le sous-bois l’Arcade. Les conditions sont encore belles, aucune plaque de glace. Vers 15h, Léon est mort de fatigue. Il ne veut pas partir, même s’il n’est plus capable de marcher jusqu’à la voiture. Trouvez l’erreur !
Voici une petite vidéo réalisée par Alexis et moi pour le plaisir d’immortaliser cette belle journée.
On aime : l’ambiance familiale et sécuritaire et idéale pour les enfants.