La belle surprise du parc de la rivière Doncaster

Par Pascale Langlois – Scouich

Le parc régional de la rivière Doncaster est le 4e et dernier arrêt de notre tournée de parcs des Laurentides. Je suis charmée juste par la route qui nous y mène : sinueuse, elle traverse Sainte-Adèle et ses charmantes maisons.

À l’accueil, on nous propose une randonnée en deux boucles : l’une mène vers un refuge et l’autre vers une chute. Comme l’heure du dîner approche, j’opte pour la première. Lorsque nous prenons le chemin qui longe la rivière, nous sommes immédiatement tous les trois charmés. Moi par la beauté de la rivière et les enfants par le sentier. Il monte, descend, ça glisse gaiement et il y a des chemins secrets pour s’approcher de la rivière. Je n’ai jamais vu Alice et Émerik dévaler aussi rapidement un sentier.

Le refuge se trouve à la croisée avec le parc linéaire « Le P’tit Train du Nord ». Ouvert en tout temps l’hiver, il est bien chauffé. Vite fait, bien fait, je nous réchauffe un couscous qui ravit nos papilles. En ce beau samedi, plusieurs profitent des bancs à l’extérieur pour manger leur pique-nique.

Pour le retour, on emprunte le grand chemin, plus plat. De retour à notre point de départ, je négocie serré pour pouvoir aller voir la chute. En échange de Shopkins et de Trash Paks, j’arrive à obtenir gain de cause. Alice est fatiguée et le sentier plat est moins amusant. Mais ils sont bien contents et fiers d’eux quand on arrive à la chute. Pour finir notre journée, on prend le chemin qui longe la rivière. Je savais que ça leur plairait. Ils ont couru presque tout le dernier kilomètre. Les seuls moments où ils s’arrêtent c’est pour laisser passer les autres randonneurs ou encore pour que je puisse prendre des photos.

À voir le nombre de visiteurs, il est clair que le parc n’est pas un secret dans la région. Certains m’ont raconté comment c’est un endroit exceptionnel pour pêcher la truite. Je n’en doute pas un instant! Sur les neufs km de sentiers, il y en a pour tous les goûts. Du plus facile qui traverse le parc à la montée vers le sommet de la montagne en passant par les petits sentiers sinueux qui longent la rivière.

Les beaux jours de week-end, il est préférable d’arriver tôt. Quelques collations sont en vente au kiosque d’accueil mais il n’y a pas d’eau courante sur le site et seulement des toilettes chimiques. Le parc régional de la rivière Doncaster a été une magnifique surprise, un nouveau coup de cœur!

 

Par Pascale Langlois – Scouich

Mère de trois enfants, aventurière amateure et sirène en devenir, Pascale Langlois aime profondément le Québec. Grande défenderesse de l’hiver, elle est convaincue que c’est la plus belle saison de l’année pour explorer son coin de pays. Elle partage ses découvertes sur son blogue scouich.com.

  

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  • L'endroit est bien mais les frais d'accès sont trop cher. C'est quoi l'idée pour le moindre petit parc municipal de s'enligner (se comparer) au tarif de la SÉPAQ (lesquels sont déjà trop élevés). Je paris que Les frais ne couvrent que l'infrastructure et la main d'oeuvre requis pour les collecter. Donc, sa sert à rien, sauf donner une jobine au neveu du maire. Ah oui, pour les résidents de la ville, c'est gratos.

    ((Mais l'inverse, les parcs de Montréal sont gratuit pour tous, montréalais ou non))